du gaz à la rescousse
Les éoliennes augmentent les émissions de CO2
Astrid Gouzik Energies renouvelables , Production d'électricité , Royaume-Uni
Publié le 11/01/2012 À 13H00
Les éoliennes ne marchent pas seulement à la force du vent. Effectivement, leur fonctionnement et leur entretien entraineraient davantage de rejets de gaz à effet de serre, c’est la thèse que défend le rapport du think tank britannique Civitas
Non seulement, l’énergie éolienne serait coûteuse, mais en plus elle ne serait pas efficiente quant à la réduction des émissions de CO2. "S’il n’y avait pas les objectifs fixés par la Directive des énergies renouvelables, l'éolien ne serait même pas recevable comme moyen rentable de production d'électricité ou de réduction des émissions", conclut le rapport rédigé par l’économiste britannique Ruth Lea. Après quoi, elle recommande au gouvernement britannique d’abandonner son projet de construire 32 000 turbines d’ici à 2020.
Une énergie intermittente
Pour en arriver à ces conclusions, Ruth Lea s’appuie sur un premier constat. L’éolien est par définition une énergie intermittente. Ainsi, quand le vent ne souffle pas, d’autres sources d’électricité doivent prendre le relais, comme le gaz ou le charbon.
Or les centrales à gaz émettent davantage de CO2 lorsqu’elles sont couplées à une éolienne. D’autre part, cela implique un surcoût pour le consommateur. Il paie à la fois pour le renouvelable et pour les combustibles fossiles.
Une électricité coûteuse
Dans son étude, Ruth Lea explique qu’il faut inclure les coûts supplémentaires afin de pouvoir déterminer quelle énergie est la plus coûteuse. Les surcoûts pour l’éolien provenant principalement du fait qu’il est imprévisible.
Verdict : il s’agit de l’énergie la plus chère. A 146 livres par MWh (177 euros) pour le onshore, et 179 livres par MWh (217 euros) pour le offshore, l’éolien arrive bon dernier derrière le nucléaire (82 euros), le gaz (117 euros) et le charbon (135 euros).
Selon Civitas, la Grande-Bretagne s’est lancée dans le défi de la réduction des émissions de CO2. Pour atteindre ses objectifs, le gouvernement doit prendre en compte les coûts et les technologies les plus fiables : le nucléaire et le gaz.
de pâles cimetières
Etats-Unis : les pales d'éoliennes ne se cachent pas pour mourir
Et pourtant, pas un mot, pas un cri, pas une esclandre de la part des écologistes Français, pourtant si prompts d'habitude à se répandre sur les plateaux TV et autres médias dès qu'"une chaise tombe par terre lors d'une réunion dans une centrale nucléaire"... Le fait que cela se passe aux Etats-Unis ne serait pas la raison de ce silence assourdissant?
La décharge municipale de Casper, dans le Wyoming, est le dernier lieu de repos de 870 pales dont les jours de production sont terminés. Les fragments coupés ressemblent à des os de baleine blanchis nichés les uns contre les autres.
"C'est la fin de cet hiver", a déclaré le technicien des déchets Michael Bratvold, en regardant un bulldozer les enterrer pour toujours dans le sable. "Nous aurons le reste lorsque arrivera le printemps."Des dizaines de milliers de pales vieillissantes descendent des tours en acier du monde entier et la plupart n'ont nulle part où aller, sinon des décharges. Rien qu' aux États-Unis, environ 8 000 seront supprimées au cours des quatre prochaines années. Selon BloombergNEF, en Europe, qui traite le problème depuis plus longtemps, c'est environ 3 800 pales/an qui seront déclassées et ce, jusqu'en 2022 au moins. La situation va donc empirer : la plupart ont été construites il y a plus de dix ans, alors que les installations représentaient moins d'un cinquième de ce qu'elles sont aujourd'hui.
Conçues pour résister aux vents de force ouragan, les pales ne peuvent pas facilement être écrasées, recyclées ou réutilisées. Cela a créé une recherche urgente d'alternatives dans des endroits qui manquent de prairies ouvertes. Aux États-Unis, ils sont déposées à la pelle dans les décharges qui les acceptent, à Lake Mills, Iowa; Sioux Falls, Dakota du Sud; et Casper, où elles seront enterrées, jusqu'à 10 mètres de profondeur, empilées les unes sur les autres.
"En fin de compte, les pales de d'éoliennes sont ici à jamais", a déclaré Bob Cappadona, chef de l'exploitation de l'unité nord-américaine de Veolia Environnement SA basée à Paris, qui cherche de meilleures façons de gérer les déchets massifs. «La plupart des décharges sont considérées comme des tombes sèches.»
L'électricité provient de turbines qui font tourner des générateurs. Des modèles modernes sont apparus après l'embargo sur le pétrole arabe de 1973, lorsque les pénuries ont contraint les gouvernements occidentaux à trouver des alternatives aux combustibles fossiles. Le premier parc éolien aux États-Unis a été installé dans le New Hampshire en 1980, et la Californie a déployé des milliers de turbines à l'est de San Francisco à travers le col d'Altamont.
Les premiers modèles étaient chers et inefficaces, tournant rapidement et bas. Après 1992, lorsque le Congrès a adopté un crédit d'impôt, les fabricants ont investi dans des conceptions plus hautes et plus puissantes. Leurs tubes en acier s'élevaient à 80 mètres et arboraient des lames plongeantes en fibre de verre. Une décennie plus tard, General Electric Co. a fait de son modèle de 1,5 mégawatts - assez pour alimenter 1 200 maisons dans une brise raide - une norme de l'industrie.
L'énergie éolienne est sans carbone et environ 85% des composants de la turbine, y compris l'acier, le fil de cuivre, l'électronique et les engrenages, peuvent être recyclés ou réutilisés. Mais les pales en fibre de verre restent difficiles à éliminer. Avec certaines aussi longues qu'un terrain de football, les gros transporteurs ne peuvent qu'en charger qu'une à la fois. Aussi, les frais de transport sont prohibitifs pour les transports longue distance. Les scientifiques tentent de trouver de meilleures façons de séparer les résines des fibres ou de donner une nouvelle vie aux petits morceaux sous forme de pastilles ou de panneaux.
Publicité mensongère
Publicité mensongère des promoteurs éoliens condamnée par le Jury de Déontologie Publicitaire
Depuis des années la fédération Environnement durable a alerté les pouvoirs publics, notamment lors d'auditions parlementaires, sur les pratiques de désinformation des industriels de l’éolien.
Cette prise de position du Jury de Déontologie Publicitaire ne fait que confirmer les déclarations de hauts responsables de l’état comme Xavier Bertrand président des Hauts de France ou Dominique Bussereau président de l'Assemblée des départements de France, qui ont qualifié les pratiques des promoteurs éoliens comme celles de gens « sans foi ni loi ».
Avis publié le 14 août 2020
FRANCE ENERGIE EOLIENNE
Plainte fondée
rend l’avis suivant :
1. La plainte
Le Jury de Déontologie Publicitaire a été saisi, le 13 mai 2020, d’une plainte émanant d’un particulier, afin qu’il se prononce sur la conformité aux règles déontologiques en vigueur d’une publication diffusée sur le réseau social de l’association France Energie Eolienne (FFE), pour promouvoir l’énergie éolienne.
La publication en cause montre plusieurs paysages sur lesquels sont installées des éoliennes. Ces images sont accompagnées des textes « L’énergie éolienne : pour alimenter l’Europe aujourd’hui … et demain », « nous apportons de l’électricité propre, sûre et renouvelable à tous ceux qui en ont besoin en ces temps difficiles ».
2. Les arguments échangés
– Le plaignant considère que cette publicité contrevient à plusieurs points de la Recommandation « Développement Durable » : défaut de véracité des actions (point 1), défaut de proportionnalité du message (point 2), défaut de vocabulaire approprié (point 6), défaut de présentation visuelle adéquate (point 7).
Selon le plaignant, la FEE affirme que l’électricité est propre, alors qu’aucune électricité ne peut être « propre ». En effet, la fabrication d’éoliennes nécessite des matériaux composites pour la fabrication des pales, des métaux pour le mât et l’armature métallique du béton armé du socle. Or les industries cimentières sont un des premiers émetteurs de gaz à effet de serre (points 7.1 et 7.2 notamment et article 5 du Code ICC), ce qui résulte notamment des évaluations du GIEC.
D’autre part, le plaignant soutient que recyclage des éoliennes pose divers problèmes : les pales ne sont pas recyclables, ou extrêmement mal, conduisant à leur enfouissement en l’état ou à leur valorisation énergétique dans des centrales thermiques, en les faisant brûler.
Le plaignant considère que cette campagne méconnaît également le Code ICC s’agissant des principes énoncés au chapitre E, « Allégations environnementales dans la communication commerciale » dès lors que la présentation d’une énergie « propre » constitue une simplification considérable de la réalité : le texte n’est ni honnête ni véridique notamment en ce qu’il induit le consommateur en erreur en l’absence de précision sur la qualité environnementale du service (article E1) et la publicité méconnaît les règles sur la supériorité et les allégations comparatives (article E3).
Enfin, le plaignant conteste l’affirmation selon laquelle l’électricité est sûre et « les éoliennes continuent de tourner ». En effet, les éoliennes tournent selon la force et la vitesse du vent et ne sont pas pilotables. En cas d’anticyclone, les éoliennes peuvent se retrouver à l’arrêt, ne fournissant aucune production électrique, comme le montrent les courbes de production journalière sur le site Eco2mix de RTE, avec une très grande variabilité. D’ailleurs les producteurs éoliens n’avancent aucune production propre garantie, celle-ci étant entièrement conditionnée par les conditions météorologiques. Il y a un défaut de proportionnalité du message et de clarté du message.
En outre en affirmant que « nous apportons de l’électricité […] à tous ceux qui en ont besoin », la FEE oublie que près de 95% de l’électricité produite ou consommée en France ne provient pas de l’énergie éolienne, trompant ainsi le consommateur sur la place réelle de l’énergie éolienne, tout en s’attribuant le caractère « sûr » de l’approvisionnement électrique.
– L’association France Energie Eolienne a été informée, par courriel avec accusé de réception du 8 juin 2020, de la plainte dont copie lui a été transmise et des dispositions dont la violation est invoquée.
Elle indique que l’objet de ce clip vidéo est de rappeler au public que durant cette période de crise sanitaire, l’énergie éolienne a continué à produire de l’électricité et que cette production participe à l’approvisionnement en électricité de tous.
Concernant l’emploi du terme « propre », la FEE s’appuie notamment sur les propos de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui utilise régulièrement l’expression « clean energy » pour qualifier les énergies renouvelables dont l’éolien, ce qui correspond à une terminologie appropriée. La rédaction du clip s’est notamment basée sur une publication du 14 mars 2020 où il est évoqué le rôle des énergies renouvelables au regard de la crise sanitaire.
Concernant les matériaux et le recyclage, l’association relève qu’en France, les pales d’éoliennes ne sont en aucun cas enfouies ou abandonnées. Cette idée relève d’une fausse information souvent relayée par des organisations anti-éoliennes qui s’appuient sur des images provenant des Etats-Unis.
L’association précise que les éoliennes sont constituées de métaux, plastiques, béton, acier, qui sont pris en charge par des filières de revalorisation. 80 à 90% des matériaux utilisés par rapport à la masse totale d’une éolienne seraient aujourd’hui déjà recyclables. Les pâles sont fabriquées à partir de matériaux composites. Aujourd’hui, en France comme en Allemagne, d’après une étude de l’ADEME, les pâles sont quasiment entièrement valorisées de façon thermique, même s’il n’y a pas de technique spécifique arrêtée.
Sur la question des terres rares, l’association souligne qu’elles ont des applications variées dans l’énergie : raffinage du pétrole, barre de contrôle des réacteurs nucléaires, batteries rechargeables, aimant permanent. Hors énergie, les terres rares se retrouvent dans nombres d’autres secteurs et appareils du quotidien : appareils électroménagers, technologiques ou industriels (smartphone, ordinateur, écran LCD…). Aujourd’hui, environ 90% du parc éolien français ne comporte strictement aucuns métaux rares, puisque seules les éoliennes dites à aimant permanent contiennent un métal rare, à savoir le néodyne.
Enfin, l’association rappelle que, dans son étude de septembre 2017 sur la filière éolienne française, l’ADEME constate que « l’éolien a un impact important sur la réduction des impacts environnementaux du système électrique … Le bilan global de l’éolien est positif ». Concernant les émissions CO2, les données de l’ADEME démontrent avec précision le fait que l’éolien à un taux d’émission, fabrication comprise, nettement inférieur à la moyenne du mix électrique français.
Concernant la sécurité d’approvisionnement et l’emploi du terme « sûr », l’association soutient que, selon les travaux de RTE (gestionnaire du réseau électrique), l’installation de production éolienne ne nécessite pas le doublage de ces installations par des moyens de production thermique et que la stabilité du réseau au regard de la montée en puissance de la production éolienne dans le mix électrique ne pose aucune question de sécurité d’approvisionnement. De même, l’ADEME dans sa documentation « Enjeux – L’éolien en 10 questions », indique : « Sécuriser la production d’électricité en contribuant, avec les autres énergies renouvelables, à la diversification du mix de production d’électricité : ne pas dépendre d’une seule énergie est un facteur de sécurité ».
L’association considère donc que la plainte, au regard de l’expertise du gestionnaire de réseau et de la réalité du système électrique français, est parfaitement infondée et révèle une profonde méconnaissance du fonctionnement du système électrique de notre pays ainsi que du fonctionnement de l’énergie éolienne par le grand public.
Concernant la part de production de l’éolien et sa variabilité, l’association indique que le clip vidéo n’a pas vocation à indiquer que l’éolien produit toute l’énergie pour la France. Le seul message de cette vidéo est la continuité de la production pendant la crise, qui est un élément rassurant pour le public. Chaque français sait qu’en France il existe différentes sources de production d’électricité et l’annonceur affirme n’avoir à aucun moment cherché à surévaluer la part de production de l’éolien. Il est abusif de considérer qu’il y a mensonge sur ce que représente l’éolien dans la production électrique de notre pays.
En conclusion, l’association rappelle les données sur le sujet : le taux de couverture moyen de la consommation par la production d’origine éolienne en 2019 a été de 7,2% contre 5,9% en 2018 ; l’énergie éolienne produite en 2019 a été de 34,1 TwH, soit 6,3% de la production électrique française ; la production d’électricité éolienne s’est élevée à 14,5 TWh au premier trimestre 2020, soit 10,8 % de la consommation électrique française.
3. L’analyse du Jury
Le Jury rappelle qu’aux termes des dispositions de la Recommandation « Développement durable » de l’ARPP :
« 1.1. La publicité ne doit pas induire en erreur le public sur la réalité des actions de l’annonceur ni sur les propriétés de ses produits en matière de développement durable (…) »;
« 2.1. Le message publicitaire doit exprimer avec justesse l’action de l’annonceur ou les propriétés de ses produits, en adéquation avec les éléments justificatifs dont il dispose. / La réalité de ces actions ou propriétés peut s’apprécier au regard des différents piliers du développement durable, des différents types d’impacts possibles et des différentes étapes de la vie du produit. »
« 2.2 Le message publicitaire doit être proportionné à l’ampleur des actions menées par l’annonceur en matière de développement durable ainsi qu’aux propriétés du produit dont il fait la promotion. »
« 2.3 En particulier :
a/ L’argument publicitaire ne doit pas porter sur plus de piliers du développement durable, plus d’étapes du cycle de vie ou plus d’impacts qu’il ne peut être justifié.
b/ Le message publicitaire ne saurait suggérer indûment une absence totale d’impact négatif. »
« 6.3 Dans le cas où il serait impossible de justifier des formulations globales (ex. : écologique, vert, éthique, responsable, préserver, équitable, durable, …), la publicité doit les relativiser en utilisant des formulations telles que “contribue à”. »
Le Jury relève que la vidéo publicitaire en cause montre plusieurs paysages sur lesquels sont installées des éoliennes. Ces images sont accompagnées des textes « L’énergie éolienne : pour alimenter l’Europe aujourd’hui … et demain », « nous apportons de l’électricité propre, sûre et renouvelable à tous ceux qui en ont besoin en ces temps difficiles ».
Le Jury constate, tout d’abord, que le message général ne s’adresse pas uniquement aux professionnels, ainsi que l’association FEE l’admet dans ses écritures en soulignant que l’objet de ce clip vidéo est de rappeler au public que durant la période de crise sanitaire l’énergie éolienne a continué à produire de l’électricité pour tous les consommateurs. Le Jury considère que cette vidéo de promotion de l’énergie éolienne constitue une publicité et qu’il est compétent pour se prononcer sur son contenu.
Le Jury estime, ensuite, que la formule « nous apportons de l’électricité propre, sûre et renouvelable » ne contient aucune nuance sur l’emploi du terme « propre », qui est présenté comme un résultat absolu et n’est pas relativisé, alors qu’il n’est pas contesté qu’à ce jour le recyclage des pales n’est pas possible autrement que par une « valorisation thermique » consistant à brûler les matériaux dans des cimenteries.
Enfin, le Jury, tout en comprenant que la stabilité du réseau au regard de la montée en puissance de la production éolienne dans le mix électrique ne pose pas de difficulté en termes de sécurité d’approvisionnement, considère que l’acception du mot « sûre », juxtaposé ici aux autres adjectifs sans justification, est ambiguë.
Le Jury en déduit qu’en employant une formule qui suggère une absence totale d’effets négatifs en termes de pollution (« propre ») et de sécurité en général (« sûre »), le film publicitaire, qui n’exprime pas avec justesse les conséquences de la production d’énergie éolienne, est de nature à induire en erreur le public sur la réalité écologique des actions de l’annonceur.
En conséquence de ce qui précède, le Jury est d’avis que la publicité en cause méconnaît les points précités de la Recommandation « Développement durable » de l’ARPP.
Le Jury de Déontologie Publicitaire,
L'objectivité d'une dictature
Publié par le site service-public.fr
Publié le 20 octobre 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
L'implantation d'éoliennes peut être un trouble normal causé à l'environnement
Nul ne peut causer à autrui un trouble excédant les inconvénients normaux de voisinage. Seul le juge peut décider que cette limite est dépassée. La Cour de cassation a ainsi jugé dans un arrêt du 25 septembre 2020 que l'implantation d'éoliennes à proximité d'habitations, même si elle en diminue la valeur ne crée pas en soi un trouble anormal de voisinage justifiant l'indemnisation des voisins.
Suite à l'installation d'un parc éolien, des voisins demandent en justice une indemnisation pour la perte de valeur de leur propriété. Selon eux, l'impact visuel des éoliennes porte atteinte à leur environnement proche en créant un trouble paysager qui aura des conséquences lors de la revente de leur bien.
Les rapports d'expertise et le constat d'huissier précisent que le bruit émis de jour comme de nuit par les éoliennes est inférieur au seuil réglementaire. Le parc éolien est installé à la distance réglementaire des habitations. De plus, un bois les sépare et apporte une protection visuelle et sonore aux habitants. Enfin, le hameau élégant et paisible se situe dans un espace rural ordinaire.
La Cour d'appel souligne que nul n'a un droit acquis à la conservation de son environnement.
Prenant en compte les droits respectifs de chaque partie, le juge compare la dépréciation de la valeur immobilière des propriétés voisines, évaluée par l'expert, à l'objectif d'intérêt public poursuivi par le développement de l'énergie éolienne. Il décide que le trouble apporté à l'environnement par la présence des éoliennes ne dépasse pas, par sa gravité, les inconvénients normaux de voisinage.
Saisie, la Cour de cassation confirme cette décision et rejette le pourvoi.
Le sommeil de la raison produit des monstres
Francisco de Goya, 1799
Cet ouvrage a été écrit par deux hommes en colère. En colère contre ceux qui par esprit de lucre provoquent un désastre environnemental en Europe en y faisant installer partout des éoliennes de 200 mètres de haut et bientôt encore plus, sans le moindre respect pour les habitants, leur santé, leur patrimoine et leur environnement. En colère contre les « écologistes » autoproclamés, et les politiques exploitant la crédulité publique pour se faire élire, ou encore les maires appâtés par les retombées financières de ces installations, qui aident ces hommes d’affaires à détruire notre environnement en s’abritant derrière l’alibi de la défense du climat. Lassés des enquêtes et débats publics sur ces questions dont les conclusions sont écrites à l’avance. Scandalisés par les mensonges permanents des médias, des élus et des gouvernements partout en Europe pour couvrir ce désastre.
L’éolien ne sert pas à grand-chose dans la plupart des pays d’Europe pour faire face à l’urgence climatique. Car l’installation d’éoliennes pour produire de l’électricité exige dans ces pays la disponibilité constante de centrales pilotables à combustibles fossiles (charbon, gaz, fuel), permettant de compenser très rapidement la chute de production des éoliennes, quand fréquemment il n’y a pas assez ou même pas du tout de vent. Or ces centrales émettent de grandes quantités de gaz carbonique (CO2), considéré entre autres par le Groupe d’experts international sur l’évolution du climat (GIEC, en anglais IPCC) comme le principal responsable du réchauffement climatique actuel.
article complet sur :
http://lemontchampot.blogspot.com/2020/10/la-trahison-des-clercs.html
Invasion Eolien
L’éolien n’est pas, contrairement aux idées reçues et colportées, une énergie propre.
De la construction à l’exploitation en passant par l’implantation des aérogénérateurs, cette industrie qui envahit nos horizons et mite nos paysages,
est loin d’être écologiquement correcte.
L’État français subventionne largement
la filière éolienne. Ce sont déjà 120 Milliards d’Euros qui ont été engloutis pour seulement 6%
de la production d’électricité en France.